The Bitchhiker

A Sexual Fantasy

— By femmeolympe

Quand j’étais toute jeune, je me suis retrouvée plusieurs fois derrière des hommes à moto. Je me serrais contre eux, béate, vibrante d’excitation. Quand je mettais pied à terre… ma culotte était trempée de bonheur.
Alors on baisait…
Même s’ils avaient juste une 125.

Un peu plus tard, j’ai réalisé que c’était pas vraiment avec eux que je faisais l’amour. C’était avec leur bécane.
Alors j’ai décidé de dire adieu aux toquards, motards ou pas. J’ai passé mon permis et j’ai acheté ma 1ère moto.
C’était il y a 10 ans.

J’aime tellement ça, la moto.
C’est pas pour la vitesse.
C’est pas pour le danger.
C’est pour les sensations,
le vent, les larmes,
les vibrations.

je roule, je pense à rien,
c’est le vide intégral sous mon casque,
je dévisage la route, le paysage,
le bitume,
je contemple:
un arbre, un poteau, un immeuble, un chien, quelqu’un
un arbre, un arbre, un poteau, un arbre
le rayon de soleil qui tape au coin de l’oeil, une mouche qui meurt, un arbre….

et un homme.
Bonjour, homme.

J’ai toujours voulu qu’un homme accepte de monter derrière moi,
qu’il soit assez homme pour accepter de se laisser emmener, de se laisser aller.
Et que quand ma moto s’arrête, il soit assez homme pour me vouloir. Pour m’emmener. Et que je puisse me laisser aller.

When I was very young, I would find myself behind several men on motorcycles. I squeezed against them, blissful, vibrant with excitement. When I set foot on land ... my panties were wet with happiness.
We would kiss...
Even if they were simple 125.

Later, I realised that it was not really with them that I made love. It was with their motorcycles.
So I decided to say goodbye to toquards, biker or not. I got my license and I bought my first motorcycle.
That was 10 years ago.

I like it so much, the bike.
It is not about the speed. It's not about the danger. It's about those feelings, wind, tears, vibration.

I ride, I think of nothing,
my helmet is full of nothing,
I stared at the road, landscape,
bitumen,
I contemplate:
a tree, a pole, a building, a dog, someone
a tree, a tree, a pole, tree
the ray of sun beating down on the corner of my eye, a fly that dies, a tree...

and a man.
Hello, man.

I always wanted a man willing to go up behind me,
he is enough of a man to accept to be taken to let go.
And when the bike stops, he is enough of a man to want me. To take me. And I can let myself go.

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